Le gouvernement s’apprête à mettre en œuvre la plus violente de ses cinq réformes de l’assurance chômage. Cette dernière prévoit 3,6 milliards d’économies, soit près de 10 % des dépenses (trois fois plus que les précédentes réformes), alors que le régime de l’assurance chômage est excédentaire! De plus, aucune évaluation des précédentes réformes n’a été réalisée.
Objectif : précariser la jeunesse et les seniors
Alors qu’un total de contrats à six mois ne suffirait plus pour ouvrir le droit pour six mois d’allocations, cette mesure est particulièrement dure pour les jeunes de moins de 25 ans, surreprésenté·es parmi les précaires.
Autres perdant·es : les seniors entre 53 et 57 ans. Le palier qui permet une indemnisation légèrement plus longue à 53 ans serait supprimé et celui à 55 ans, reporté à 57. Combinée avec le précédent décret de février 2023, cette mesure conduit à diviser par deux l’indemnisation maximale à 56 ans par exemple, passant de 36 mois à 18 mois.
Nous pouvons encore agir
Alors que l’objectif du gouvernement est très clair : précariser la jeunesse et les seniors, on peut encore empêcher ce nouveau décret de plonger des centaines de milliers de personnes dans la précarité.
Alain, licencié à 58 ans, fait partie de ceux qui ont payé cher la réforme des retraites. La réforme de l’assurance chômage va aggraver cette injustice : Cliquer ici pour signer la pétition contre la réforme de l’assurance chômage lancée par Alain.
Pour en savoir + :
- Contre la réforme de l’assurance chômage : interpellez votre député·e
- Assurance chômage : non à la plus violente réforme de tous les temps
- Sophie Binet dénonce « un acharnement contre les chômeurs » (émission « Questions politiques » sur France Inter)