Soyons nombreu-x-ses à Callac le 5 novembre pour faire face au fascisme en réaffirmant nos valeurs pour une Bretagne ouverte, solidaire et antifasciste pour la justice sociale, les services publics et l’égalité des droits entre tou-te-s et tous.
Car, est-ce que l’arrivée de quelques dizaines de réfugiées avec une carte de séjour créera plus de désordre que :
- les fermetures de services de santé de proximité notamment les hôpitaux et Guingamp et Carhaix
- les fermetures de classe dans les écoles du secteur,
- les difficultés d’accès au logement dues à la spéculation immobilière. Ce sont les riches qui achètent des résidences secondaires qui font monter les prix de l’immobilier. Ce sont des Breton.nes qui mettent des logements indignes en location de courte durée.
- Ou encore la mise en place de grands projets inutiles (exemple de l’usine à Saumon à Plouisy) au profit de multinationales qui saccagent notre environnement.
Sur tous ces sujets cruciaux pour nos territoires, l’extrême droite qui prétend défendre la ruralité ne se mobilise jamais comme elle ne défend pas plus les services publics de proximité que le gouvernement Macron s’évertue à détruire.
En Centre Bretagne, nombreu-x-ses sont celles et ceux qui luttent pour une langue et une culture vivante et populaire. A l’inverse, l’extrême droite s’est toujours viscéralement positionnée contre l’officialisation de la langue bretonne dans la vie publique, par sa visibilité et son utilisation au quotidien: rappelez-vous les délires de Zemmour sur les prénoms français, l’opposition de Le Pen aux panneaux bilingues ou celle de G.Pennelle à l’utilisation des gallo et breton en séance du Conseil Régional de Bretagne.
L’extrême droite n’apporte et n’apportera jamais aucune réponse à toutes les problématiques quotidiennes des populations. Au contraire, elle vient ici instrumentaliser le projet horizon à des fins politiciennes pour diffuser sa haine raciste en instaurant un climat de terreur sur la population callacoise et ses élu.es. Ils ne défendent pas une opinion mais un projet de société, celui du fascisme que les résistant.es FTP de Callac ont combattu les armes à la main jusqu’à en donner de leurs vies.
Or l’histoire bégaie et le fascisme revient. L’extrême-droite veut gagner du terrain, elle est déjà omniprésente dans les institutions,monopolise l’espace médiatique et revient en force dans la rue où elle multiplie les actions violentes : Ne les laissons pas prospérer, reprenons l’initiative ! Ensemble occupons la rue et (re)donnons la parole aux initiatives solidaires …
12h: Pique Nique revendicatif (petite restauration disponible sur place)
14h: Fest deiz, prises de parole et initiatives ….
Premiers signataires: Union Syndicale Solidaires Bretagne, CVA 22, Gauche Indépendantiste-War -Sav, Ensemble! 22, Vigilance Syndicale Antifasciste 29